Quelques préalables à la mise en place des plans de santé
Dr Laurent JESSENNE
La première question à se poser porte sur les motivations (et les éventuels freins) au sein de la clinique à mettre en place des plans de santé. Une réunion entre tous les membres de l’équipe est un sage préalable… Est-ce avant tout pour la fidélisation et/ou la conquête de nouveaux clients ? La plus grande fréquence de visites et/ou l’augmentation du panier moyen de dépenses ? L’amélioration de l’expérience-client et donc de sa satisfaction ? L’observance des soins et donc une meilleure médicalisation des animaux ? Une aide à la budgétisation ? Un outil de réassurance, d’anticipation et de planification… ?
Le plan de santé au coeur du développement de l’activité vétérinaire
L’Essentiel n°533 – Semaines du 4 juillet au 4 septembre 2019
Comment le spécialiste des plans de Santé facilite et sécurise ce service à très forte valeur ajoutée
Sommaire :
- Plus de deux années de retour d’expérience
- Plans de santé et business développement
- Prévention et suivi des maladies chroniques
- Gestion des données
DES QUESTIONS À SE POSER AVANT DE CHOISIR UN OPÉRATEUR « PLANS DE SANTÉ »
- La solution proposée est-elle interfacée avec mon logiciel métier ?
- Y a-t-il un système de rappels et de relances via SMS ou e-mail, en accord avec le propriétaire de l’animal ?
- En plus des standards, les plans sont-ils personnalisables ?
- Peut-on proposer également des plans de suivi des maladies chroniques ?
- Peut-on faire des plans de durée inférieure à douze mois ?
- Peut-on faire des plans d’un montant supérieur à 200€ par an ?
- Le devis peut-il être signé électroniquement ? Si oui, le devis peut-il être signé à la clinique ou même au domicile du propriétaire ?
- Le plan peut-il être interrompu à tout moment et sans frais de résiliation ? Si oui, y a-t-il un calcul automatique du solde de tout compte ?
- Le contrat est-il en tacite reconduction ?
- Y a-t-il systématiquement un devis ?
- En plus des mandats SEPA, les prélèvements peuvent-ils se faire par carte bancaire ?
- Le prestataire a-t-il une autorisation officielle de prélèvement pour le compte des vétérinaires ?
- Les factures sont-elles éditées automatiquement ? S’agit-il de factures mensuelles ?
- Le prestataire se charge-t-il du recouvrement amiable ?
- Y a-t-il un engagement clair de ne pas utiliser les données des propriétaires à des fins commerciales ? Le secret professionnel est-il préservé ?
- La société qui propose le plan est-elle de droit français ?
- La solution respecte-telle le Code de déontologie (Code rural), mais aussi le RGPD et les autres codes (santé publique, consommation, commerce… ) ?
C’est essentiel pour éviter une double saisie, les risques d’erreurs et de se perdre dans la gestion administrative (historique client et animal, gestion des stocks, factures… ).
C’est un point important dans une logique d’amélioration de l’observanc et du respect de la vie privée.
C’est idéal afin de pouvoir moduler selon les besoins propres à tel ou tel animal et selon les attentes clients.
Ce potentiel est très important : choisissez donc plutôt une solution polyvalente et évolutive.
Il est intéressant d’avoir cette option pour des animaux en croissance, des suivis d’affections chroniques…
Si oui, exigez de votre prestataire qu’il prouve la conformité de sa solution avec le Code de la consommation : un propriétaire ne doit à aucun moment être en débit de plus de 200€ TTC sur plus de 3 mois.
C’est un vrai plus : cela vous évite d’imprimer devis, contrat, conditions générales de vente, etc. Et certains propriétaires souhaitent parfois réfléchir avant de s’engager…
Le Code de déontologie oblige les vétérinaires à permettre l’interruption du plan à tout moment (liberté de choix et non dépendance du propriétaire).
Si oui, il convient d’éviter cette disposition car elle n’est pas conforme à la durée légale de douze mois.
Un devis est obligatoirement généré et daté à la signature du plan de prévention pour présenter clairement et de façon transparente le prix des actes et des produits.
C’est un plus car les propriétaires n’ont pas toujours de RIB (IBAN) avec eux.
Si oui, exigez dans ce cas du prestataire une réponse documentée. En effet, seul un prestataire agréé peut encaisser des mensualités versées par le client (ordres de paiement, encaissement pour le compte du vétérinaire, exécutions de virements associés… ).
C’est un gain de temps important. Et d’un point de vue légal, il doit en effet s’agir de factures pour chaque montant prélevé (mensuel en général).
C’est un vrai service, à forte valeur ajoutée pour la clinique vétérinaire.
Vérifiez bien si ce point est précisé dans les conditions générales de vente.
C’est probablement plus commode et préférable en cas de litige.
Questionnez la société sur ces points et renseignez-vous sur les Conditions Générales de Vente.